Dernière mise à jour : 21.03.2023 Exporter au format PDF Imprimer

Exposition : choisir son métier sans tabou

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Ce 8 mars, c'est la Journée internationale des Droits des femmes. Une belle occasion d'interroger l'égalité des genres en 2023. En tant qu'organisme public, l'IFAPME est particulièrement attentif à cette question et souhaite conscientiser son public. Durant toute l'année, une exposition sur la thématique sera présentée dans chaque Centre de formation IFAPME.

Une expo au-delà des frontières

L’exposition « Filles, garçons, à égalité ? » a été réalisée par l’organisme Plan International et le photographe François Struzik. Elle questionne l’égalité des genres avec subtilité.

  • Elle dresse le portrait de 48 jeunes du Bénin, du Cambodge, d’Equateur et de Belgique qui partagent leur témoignage.
  • L’objectif : prendre conscience et déconstruire des stéréotypes toujours bien présents dans notre société et ce, sur 4 continents à la culture très différente.

La Maison des Adolescents (MADO) de Namur a généreusement mis son exemplaire imprimé de l’exposition à disposition de l’IFAPME.

  • Sur les 48 clichés de l’exposition complète, l’IFAPME a sélectionné une vingtaine de photos.
  • Ces dernières seront exposées dans tout le Réseau IFAPME. Début du voyage au Centre IFAPME de Tournai (Wallonie picarde) à partir de ce 15 mars et jusqu’au 17 avril prochain. Elles feront ensuite escale dans chacun des autres Centres de formation, au fil de l’année 2023. 
Découvrez les photos de l'inauguration de l'exposition qui a eu lieu au Centre IFAPME de Tournai

Conscientiser les jeunes en formation

En tant qu’organisme public actif dans le secteur de la formation professionnelle qualifiante, l’IFAPME tenait à mettre en avant un tel projet. En exploitant pédagogiquement cette exposition, l’objectif de l'IFAPME est d’aborder, sous un angle nouveau, l’égalité des droits et des genres, au cœur de ses valeurs et de ses missions.

En 2023, il est essentiel  :

  • d’ouvrir le champ des possibles de tous les jeunes Wallons et de toutes les jeunes Wallonnes.
  • de conscientiser les apprenants et les apprenantes IFAPME sur les préjugés liés au genre auxquels chacun et chacune d’entre nous peut faire face, notamment dans le cadre de son choix de formation. Trop de métiers sont encore aujourd’hui stéréotypés selon le genre.

À cet effet, des animations seront organisées dans les Centres de formation autour de l’exposition. Les jeunes pourront ainsi débattre du sujet, dans un cadre pédagogique, mais aussi partager leurs propres expériences.

Elles brisent les stéréotypes

Maurine fait des étincelles

Maurine manie quotidiennement des baguettes et des mèches mais elle ne se forme pourtant ni à la boulangerie, ni à la coiffure. Maurine suit une formation en Métallerie-Soudure à l'IFAPME.

A 28 ans, cette jeune liégeoise a toujours été à l'aise avec des outils et aspire, depuis qu’elle est toute petite, à fabriquer des objets avec ses mains. Une aisance et une passion pour la création qui l'ont amenée à l'IFAPME pour devenir Artisane entrepreneuse en éléments métalliques. Ce côté artisanal, presque artistique, Maurine le cultive sans cesse avec la volonté de trouver son propre style, sa signature comme on dit.

Ses ambitions sont claires : devenir indépendante complémentaire et avoir ses propres projets.

« Mon objectif est de faire du mobilier métal et bois pour des clients. Je voudrais faire cela en activité complémentaire. A terme, ce serait super que des clients viennent me trouver, me parlent de leur projet et que je puisse leur faire des propositions. J’aimerais bien réaliser des projets originaux qui marquent et pourquoi pas, un jour, vendre mes propres œuvres au public. »

Actu - Journée de la femme - Apprenante - Métallerie - Soudure - Maurine

Léa, apprenante en formation de carrelage

Pour Léa, c’est un peu une histoire de famille. Ses parents étant couvreurs, elle était souvent sur les chantiers. Depuis l’enfance, elle aimait l’ambiance des chantiers et l’esprit de liberté que permet le travail au grand air. Forte de ces expériences, elle a décidé de se lancer elle aussi dans le secteur de la construction. Pour Léa, travailler et apprendre sur chantier, c'est la meilleure façon d'apprendre vraiment le métier.

« L’ambiance sur les chantiers est indescriptible. Le personnel du bâtiment est authentique et on ne s’ennuie jamais. Chaque chantier est différent. Le système scolaire classique ne me correspondait pas. Ayant déjà vécu l’expérience des chantiers, je voulais vivre la vie que je souhaitais. J’ai donc sauté le pas et c’était la meilleure décision de ma vie ! »

Delphine veut reprendre l'affaire familiale

Delphine Braham a 22 ans et déjà 7 ans d'expérience en tant que bouchère. Il faut dire que la boucherie, c'est une histoire de famille puisque son père et son grand-père avant lui exerçaient déjà le métier. Delphine a un parcours complet à l'IFAPME qu'elle a entamé dès ses 15 ans en alternance en formation pour jeunes.

"J'ai fait trois ans au Centre IFAPME de Verviers avec des formateurs géniaux. Et j'ai ensuite effectué une formation pour adultes pendant deux ans en cours du soir, dans le même Centre de formation. Les formateurs sont toujours au top, expliquent bien et sont passionnés par ce qu'ils font. Maintenant, j'ai vraiment tous les diplômes qu'il faut pour espérer reprendre la boucherie de mon père"